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A U S O M M E T
La beauté. Partout. A perte de vue. Il y a le blanc de la neige, l'azur du ciel qui se mélangent. Le soleil est haut dans les cieux. Et les montagnes, à 360 degrés autour de soi. La vue est imprenable. Il faut de longues minutes pour s'en repaître. L'air frais semble imprégner les visages, s'infiltrer par tous les pores de la peau. Vivifiant, agréable. Les rayons du soleil scintillent sur la neige, dansent sur la silhouette des gens, emmitouflés dans leur équipement de ski. |
A 2280m d'altitude, il ne fait pourtant pas si froid. Le soleil tape fort. On plisse les sourcils. La réverbération sur le sol est aveuglante. Ses rayons nous chauffent la peau. On se sent bien, sous ce brasier solaire. On ferme les yeux, on étend les muscles, et on prend le temps de lézarder plusieurs minutes. Première couche de vêtements enlevée. On respire, au coeur de ce paysage magnifique. Le manteau blanc des montagnes. Le ciel azur. L'air pur dans les poumons. La neige à perte de vue. Un panorama exceptionnel. |
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L E C H A L E T
Décor idéal pour une journée insolite. Ma cheville malade et moi on s'est prélassées au soleil, une tasse fumante de thé en bouche et l'air pur de la montagne dans les poumons. Les yeux incessamment fixés sur la magnificence de cette neige à perte de vue. Il y a l'effervescence, là-haut. Des bruits de moteurs, ceux des remontés mécaniques. Des bruits de plats qui s'entrechoquent en cuisine dans le chalet. Des bruits de lèvres, avalés dans des brouahahas de mots sur la terrasse. Il y a les skieurs, qui descendent, dérapent, glissent et remontent. Ce sont eux qui, fourbus, viennent se prendre une pause au soleil, autours d'un chocolat chaud, une petite heure ou deux. |
Il y a les marcheurs, qui chaussent leurs raquettes et partent à l'assaut des sommets. Et il y a les badauds, qui s'extasient devant les huskies et leurs atelages de chiens de traineaux, trop jaloux de ne pas avoir réservé la balade au préalable.Adepte de silence et de grandes étendues sauvages, j'ai pourtant bien aimé ce concentré de vie dans les sommets. Rocherousse aux heures de repas c'est une vraie fourmilière. Observer les gens, c'est toujours un peu fascinant. Mais les observer loin de leur repères, c'est encore plus surprenant. L'air se rafraichit. Je resserre mon écharpe, remet ma parka de ski sur les épaules. Et puis le soleil décline, l'heure de la dernière descente, celle de 16h30, approche. On se redirige vers les remontées mécaniques. |
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P R A T I Q U E
Pour cueillir sur ses lèvres le gout de l'hiver avec vue sur les cimes de la vallée à 360 degrès, deux ingrédients sont nécessaires :
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Les prix du restaurant sont abordables. 15€ le plat ou 6€ le sandiwtch, 3,50€ la crêpe. La cuisine est correcte, le choix des plats est large. A emporter avec soi :
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Orcières Merlette 1850, 05170 Orcières
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