Paris, courte escapade d'hiver

28 mars 2019



En France, tout se passe à Paris. Le territoire a beau s'étendre sur 600 000 km2 et compter d'autres grandes villes comme Lyon, Marseille et Bordeaux, on ne s'intéresse et ne parle toujours que de la capitale. Et pour cause : tout est réuni en un seul endroit.

Mais nous n'avons pas tous la "chance" de vivre à Paris. Et il existe même un mot (absurde) pour nous désigner, nous, autres habitants de France. Quelques minutes de discussion avec un résident des faubourgs parisiens et nous voici relégués au rang de provinciaux, avec tout le mépris que comportent ces syllabes. De mon côté j'ai l'habitude de m'entendre susciter l'étonnement, parce que "Ah bon, tu viens de Province ? Tu fais très parisienne, pourtant". Ahem.

Oui. La tête du pays, c'est bien Paris. Capitale politique, culturelle, économique, il y a de fortes chances pour que nous autres, résidents de France, ayons à passer par la case Paris à un moment ou à un autre. Réunion annuelle, démarche à l'ambassade, rendez-vous professionnel, concert exceptionnel, formation technique ou diplômante...

Peut-être avez vous déjà pu visiter la ville en vacances, peut-être la connaissez vous plutôt bien, comme moi, ou peut être êtes-vous allergique à ce simple nom. Toujours est-il que malgré ses nombreux défauts, Paris est une chance. Paris est un privilège. Paris est un cadeau.

Tombée en amour pour cette ville, j'essaye d'y séjourner au moins une fois par an. Sans quoi, elle me manque. Paris m'apaise, me nourrit. J'ai l'habitude de m'y accorder du temps seule. D'y déambuler en solo, pour mon plus grand bonheur. Paris est pour moi la plus belle ville du monde. Mais je me rends bien compte que tout le monde ne partage pas mon engouement pour la ville lumière. Quel dommage ...

Il y a tellement de possibilités à Paris. De quoi séduire tout le monde.
Spots ultra-stylés, monuments sublimes, expositions inoubliables, objets rares, shops comme nullepart ailleurs... Outre un plongeon dans le meilleur de l'art de vivre à la française, Paris est une ville qui bouge, qui se renouvelle, qui émerveille, qui ne déçoit jamais. Paris est un hommage vivant à l'Art.

Que vous soyez en vacances, en déplacement professionnel ou en mission perso, pour quelques jours ou quelques heures, il y a toujours peu d'effort à fournir pour pouvoir profiter de ce que Paris a à offrir.

Petit guide-inspiration (orienté Art) à l'attention de vos heures perdues dans la capitale.




C O M P R E N D R E   L A   V I L L E


Comme la plupart des grandes villes européennes, Paris se découpe en plusieurs secteurs, assimilables à ses quartiers et arrondissements. La ville est plutôt dense et assez petite, les distances ne sont pas très grandes et plus ou moins tout est à côté. Il n'est pas toujours utile de prendre le métro, marcher étant souvent la meilleure solution, d'autant plus que monuments moins connus, joli shops et belles terrasses de café pavent souvent les distances de transition entre les grands points d'intérêts. 
De mon côté j'ai tendance à découper (grossièrement) la ville de cette façon :

- Autour du Musée du Louvre
- Tour Eiffel - Trocadero
- Concorde & les Champs Elysées
- Autour du Musée d'Orsay
- Montmartre, la pittoresque
- Châtelet-les-halles et la rue Montorgueil
- Le Centre Pompidou et le quartier du Marais
- Notre Dame de Paris et le quartier latin
- Saint-Germain-des-prés
- le quartier de Montparnasse
- l'Opéra et les grands boulevards
- Saint Lazarre & le 9ème
- La Rue de Charonne & le 11ème
- Belleville & le Père Lachaise
- République et le Canal St Martin
- Autour de la Fondation Louis Vuitton
- Autour du parc des Buttes Chaumont


J'organise mes séjours (souvent très courts et minutés en terme de timing) en fonction des expositions du moment qui me font envie, de l'endroit où je dors et des points de rencontres convenus avec mes amis parisiens, mais aussi des magasins où j'ai envie de flâner.





M E S   I N V A R I A B L E S 



Autour du Musée d'Orsay

Le parcours type que j'ai tendance à privilégier à Paris s'articule souvent autour du Musée d'Orsay, mon musée favoris et un de mes endroits préférés de la ville. Je descends vers le Louvre ou vers Pyramides, histoire de pouvoir admirer ce joyau d'architecture qui me colle toujours un grand sourire sur le visage lorsque je passe devant. Puis je traverse la Seine jusqu'au Musée d'Orsay, où il faut parfois prendre son mal en patience pour obtenir son entrée. Mais le jeu en vaut toujours la chandelle.

Les grandes expositions temporaires du Musée d'Orsay sont toujours de grandes réussites. Et même lorsqu'il n'y en a pas, prendre le temps d'aller admirer la permanente ne vous décevra jamais. De mon côté, les toiles exposées au Musée d'Orsay ont un effet terriblement apaisant sur moi. Sous la verrière de l'ancienne gare, j'ai l'impression d'aller retrouver des amis, et de dialoguer avec eux lorsque je me retrouve en face d'une de leurs toiles. Clairement, Orsay est un peu le remède à tous mes maux.
Entre les prêts que les musées de par le monde s'accordent les uns aux autres, la collection de toiles n'est jamais la même. On en découvre toujours des nouvelles, se retrouve parfois frustrés de ne pas trouver certaines qu'on affectionne, surpris parfois de tomber sur elles dans une autre salle et sous un autre accrochage que son habituel...


Cette fois-ci, j'ai été déçue de ne pas croiser de grande exposition temporaire, ratant de peu Le modèle noir, de Géricault à Matisse, que j'avais très envie de découvrir. Je me suis donc rattrapée sur les toiles de Degas, de Manet, de Van Gogh, de Caillebotte.

J'ai soupiré d'aise devant les blanchisseuses et les petites danseuses de Degas, ai plissé les yeux devant les Morisot et les Signac, ai souri devant les Toulouse Lautrec et les Tissot, ai croisé les mains devant les Van Gogh. J'ai soutenu le regard perçant de Victorine Meurent dans Le déjeuner sur l'herbe et L'Olympia et j'ai fait des "oooh" devant Le fifre, dont j'avais appris la veille sous la plume de Sophie Chauveau, la paternité cachée qu'entretenait Manet avec le modèle de ce tableau, Leon, son fils. Pour finir, je reste toujours de longues minutes plantée devant Les raboteurs de parquet de Caillebotte, une de mes peintures favorites au monde.

Je n'oublie jamais de passer par la boutique du musée, et de me prendre au moins une carte postale pour compléter ma collection de cartes-inspirations qui orne les murs de mon bureau.




A la sortie du musée, j'ai tendance à vouloir couper au travers du Jardin des Tuileries pour me diriger sous les arcades de la rue de Rivoli. Pour y admirer l'architecture bien sûr, pour baver devant les fenêtres de l'hôtel Meurice, mais surtout pour m'arrêter chez Angelina. Je prends parfois le temps de m'y asseoir pour déguster leur incontournable chocolat signature, entre l'écrin magnifique des murs du café.






Mais le plus souvent je le prends à emporter mon chocolat, et je traverse le Jardin des Tuileries de part en part, ma boisson chaude fumante à la main, qui m'inspirera parfois le temps d'une pause sur les chaleureuses chaises du parc. A la sortie du parc, la Place de la Concorde, sa sublime obélisque, la vue sur les Champs Elysées, et l'agitation du carrefour dont voitures, cyclistes et piétons se disputent le passage. Les toits de la verrière du Grand Palais scintillent au soleil, comme pour mieux nous diriger le regard sur la Tour Eiffel, triomphante au dessus de la Seine.

Je marche alors le long des arbres du Jardin d'Erevan jusqu'à atteindre le Pont Alexandre III. Toujours surprise par sa magnifiscence, mes yeux, happés par le spectacle ne savent plus où donner de la tête. Les jolis quais de Seine, la majesté de la Tour Eiffel, la beauté des ornements du pont, le sublime Dôme des Invalides... J'en prends plein les yeux.






Cette fois-ci, j'ai effectué la marche en sens inverse, Concorde, Jardin des Tuileries, rue de Rivoli, Musée du Louvre. J'ai fait un crochet par le Palais Royal, parce que je ne les ai pas souvent prises en photos, les colonnes de Buren. Sur le parvis de la place, de nombreuses têtes. Des passants, des riverains, des lycéens, des touristes en séance de pause photo organisée. Difficile de garder le contrôle du cadre de ses prises de vue.


◆ Autour du quartier latin


Le long des quais de Seine, notamment à l'approche de l'île de la cité, les bouquinistes envahissent le trottoir. Il y a quelque chose de terriblement français et de so parisien dans ces petites échoppes en forme de caisse qu'on pourrait presque croire à la sauvette.

Les bouquinistes, c'est cet amour de la culture, cette pure nostalgie des heures de gloire de Paris, cet amour furieux du passé. Je ne me lasse jamais de m'y pencher. On y trouve de tout. De vieilles éditions couteuses, des vieux bouquins pour une bouchée de pain, des cartes et des affiches vieille époque... Et quoi qu'il arrive, ces livres et objets on sait bien qu'on ne les trouve pas partout, et pas souvent.

Un peu plus loin, en face de Notre Dame, le quartier latin et son parfum étudiant, où les librairies de secondes mains foisonnent, aux côtés des disquaires et librairies spécialisées. J'aime toujours m'y attarder, y flâner en remontant jusqu'à la Sorbonne.


◆ Autour de Saint-Germain-des-prés

Puis il y a, a quelques minutes de marche de là, l'élégant quartier de Saint-Germain-des-prés. Je n'ai appris à l'aimer qu'il n'y a pas si longtemps, à vrai dire. Le nombre de ses échoppes, de ses jolis cafés et de ses concept stores est enivrant. Pousser la porte des petites marques indépendantes vaut toujours le coup. A Saint Germain, on fait le plein d'inspiration point de vue vitrines arty de jolis magasins. Epiceries fines, cosmétiques, vêtements, papeterie... Le choix est dense.

De mon côté, je viens souvent refaire un peu de mon stock chez Aromazone (Odeon), aucune boutique n'ayant été ouverte à Marseille. La gamme de la marque étant très vaste, il y a toujours des découvertes à faire, parfois déroutantes, parmi les cosmétiques naturels à faire soi-même. J'aime beaucoup l'aspect "chaudron de sorcières" auquel la marque nous incite. Il est souvent nécessaire d'avoir à braver la queue, aussi j'essaie d'éviter d'y aller en heure de pointe.

Puis je finis par prendre le temps de terminer ma promenade à Saint-Germain-des-prés, que je préfère désormais au quartier du Marais, et bien souvent, il est déjà l'heure de repartir pour ne pas rater mon train.








L E S  J O L I E S  D E C O U V E R T E S


◆ La Fondation Custodia

Pour continuer dans les expos, je me suis accrochée cette fois-ci à celle proposée par la Fondation Custodia intitulée "Le Musée Pouchkine : 500 ans de dessins de maîtres." Par manque de temps j'y suis allée assez tard. Je n'ai donc pas pu me faufiler dans ses jolies salles annexes, la bibliothèque, la salle de consultation.

La Fondation Custodia n'est pas un musée, mais un fond de conservation. Les collections de la fondation, trop fragiles, dorment à l'année dans les réserves et n'en sortent que pour s'afficher sur les murs des expositions temporaires.

J'ai d'abord été assez surprise. Moyenne d'âge dans l'expo : 70 ans. J'étais à peu près la seule non-senior et ne suis vraiment pas passée inaperçue. A croire que tous les visiteurs ont un dentier, une carte gold et des actions chez HSBC. Et que c'est là la seule population qui s'intéresse au dessin. Quelle aberration !

Aux murs, essentiellement des dessins. Quelques aquarelles, des lavis préparatoires.
J'ai adoré voir saisi sur papier le coup de crayon des grands peintres. Dépourvues des artifices de la couleur, ces ébauches sont l'occasion de se rendre compte de leur maitrise du trait.

J'ai donc appris que Renoir ne savait (de mon point de vue) pas dessiner, de même que Matisse (mais je le savais déjà). Que Van Gogh, Degas, et Toulouse Lautrec sont reconnaissables les yeux fermés. Et que Picasso les surpassait tous (assez impressionnant le génie de son crayon).








◆ Le Café Procope

A quelques minutes de marche se dessine le quartier de Saint-Germain-des-prés et ses grands cafés prestigieux, Les Deux Magots, le Café de Flore et le Café Procope. Timidement, j'ai poussé la porte du Café Procope, persuadée de ne pouvoir m'y payer qu'un thé. J'avais tort.

On n'ose pas forcément pousser la porte des établissements luxueux, et c'est une erreur. Car derrière le faste affiché se cache souvent un accueil aussi chaleureux que distingué, qui ne met jamais mal à l'aise et ne tape pas spécialement fort le porte monnaie.

Le Café Procope, premier établissement ouvert d'Europe, fut aussi le premier endroit où fut introduit le café en France. Il se murmure que c'est ici que les philosophes des lumières y rédigèrent l'encyclopédie et la déclaration des droits de l'homme !

Au sein de ces murs prestigieux à la décoration follement soignée, j'ai pris plaisir à déguster une soupe à l'oignon ainsi qu'un verre de vin. Le service a été adorable. A l'étage, on peut venir visiter et prendre des photos des différents salons. Un pur moment de volupté.



◆ Le Café Plume

Le matin, j'ai tendance à détester les petits déjeuner des hôtels et préfère largement me payer le luxe de m'en prendre un dans un joli café, du genre où l'on vient prendre aussi des gouters. Mon dévoluy cette fois-ci s'est jeté sur le Café Plume, bel endroit très stylé de la rue St Honoré, entre le Louvre et Chatelet. Pour moins de 10€, on y déguste un petit déjeuner très complet, en terrasse chauffée. De quoi aider pour tenir toute la journée !







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◆ La librairie Shakespeare and Company

Ile de la cité, en Face de Notre Dame. J'entre à la librairie Shakespeare and Company pour la première fois, après l'avoir regardé en passant, envieuse, pendant de nombreuses années. Il y a foule devant. De jeunes anglophones et anglophiles, pour la plupart. J'essaye de trouver mon bonheur dans les livres d'occasion à petit prix. Sans succès. Je pousse la porte et scrute les étagères. Beaucoup de monde encombre les rayons, le logo "photos interdites" est affiché partout. Je ne trouve aucune belle édition de Jude the obscure de Thomas Hardy et ressort donc les mains bredouilles. Dommage.






Le Café Au rocher de Cancale

Midi, j'attends que mon amie sorte du travail pour qu'on déjeune ensemble. Vers Chatelet, plutôt bien placé son taff. Je déambule rue Montorgueil. Superbe allée commerçante qui croule sous les adresses de café et restaurants branchés. Au milieu de tout ce tapage, mes yeux se posent sur le plus parisien des bars de la rue, Au rocher de Cancale. La façade est sublime, et la terrasse est chauffée.
Je prends un café à 2,30€ (Paris...) le temps de fumer une cigarette en regardant les passants. Superbe endroit à noter.

Pour manger, nous poussons la porte d'un bar à salade, Verde (10, rue Mandar, 75002). L'offre est alléchante ! Composition de très bonnes et copieuses salades (quinoa, avocat, falafel, hoummous...) à faire soi-même (ou pas) pour moins de 10€, le tout dans un cadre très design ! Adresse à retenir.





F E E R I E  N O C T U R N E



Paris est particulièrement belle de jour. Mais soyons réalistes : elle est à couper le souffle la nuit. Ne ratez pas l'occasion de profiter de son charme nocturne franchement inégalable.

Quelques arrêts de métro, une petite demi heure de marche. Vous ne regretterez pas de vous être fait violence en sortant de votre chambre d'hôtel. Paris la nuit, c'est autre chose. Paris la nuit c'est un cadeau, c'est une fête, c'est un tableau. Sortir l'admirer vous rendra philosophe ou vous donnera envie de composer des vers. Et peut-être même de lire de la poésie en rentrant chez vous.

Il n'y a pas grand chose de plus romantique au monde que Paris la nuit.
Habituée à me balader seule dans les rues de la ville en journée et à adorer ça, ma propre compagnie ne me suffit clairement pas face à ce spectacle, qui me donne l'envie de partager sa féérie avec un autre être humain, de préférence la personne que j'aime.Et cette année j'y suis parvenue, entrainant avec moi mon amoureux le long d'une balade romantique sur les quais de Seine à Paris, sa ville honnie. Quoi de plus beau cadeau à s'offrir, le soir de la Saint Valentin ? 

Pour en prendre littéralement plein les yeux, direction le plus beau pont de la ville, Alexandre III, le très médiatique pont que les marques de parfum s'arrachent. On pourrait déclencher des guerres ne serait-ce que pour une pierre de ce pont, tant il est magnifique.

Symbole de l'amitié franco-russe, (inauguré par le Tsar Nicolas II), il offre une vue particulièrement privilégiée sur la Tour Eiffel, miracle de lumière régnant sur les eaux. Dans l'axe du pont, le Dôme des Invalides, dominant de toute sa force nos petites personnes. En face, le drapeau européen sur le toit de l'assemblée nationale, mis en valeur par un subtil jeu de projecteurs. Et dans l'angle, le drapeau tricolore projeté sur les façades du Grand Palais. 

Oh-la-la. Le spectacle est purement magnifique, sublime, grandiose. Inoubliable.

Pour admirer la Tour Eiffel, préférez les heures fixes où, à partir de 19h en hiver, elle s'illumine de milles feu pendant les cinq premières minutes de la nouvelle heure. Effet éblouissant garanti.

Histoire de continuer la balade, nous sommes passés sous les arcades de la rue de Rivoli, où l'ambiance est très différente de nuit. Groom et chauffeurs privés font leur apparition, escortant leurs clients particulièrement chics dans les halls et sur le parvis des grands hôtels de luxe.

Là, nous avons remonté la rue Saint Honoré jusqu'à Châtelet, où nous avons mangé de la cuisine fine dans un bon restaurant français dont les façades d'époque m'ont particulièrement séduite. Le restaurant Le Brun, propose (pour des tarifs raisonnables compte tenu de sa qualité) une vraie recherche en terme de gout. J'y ai donc dégusté une crème brûlée au potimarron et à la châtaigne à se damner, ainsi qu'un risotto champignon-truffes particulièrement savoureux.

Pour terminer, la balade fut achevée en direction de l'île de la Cité, en n'omettant pas de passer devant le magnifique Hôtel de ville, toujours merveilleusement éclairé. Cette fois-ci un carrousel était installé sur le parvis, offrant une vue tout simplement magique.  



  





Q U E L Q U E S   C O N S E I L S  

J'essaie toujours de planifier mes séjours dans la capitale en fonction des dates de grandes expos des musée de la ville. Côté expos, je regarde toujours ce qu'il se passe autour de :

- le Musée d'Orsay
- le Musée du Louvre
- le Musée Beaubourg
- le Grand Palais
- la Fondation Cartier pour l'art contemporain
- le Musée Jacquemart-André
- le Palais de Tokyo
- la Galerie Artludik
- le Musée Guimet


◆ Pour dormir

On peut penser que l'idéal est de dormir proche de la gare, histoire de ne pas perdre de temps dans les transports. Mais bien souvent les quartiers mitoyens des gares ne sont pas les plus rassurants ni les plus intéressants. Aussi, je trouve que le mieux est choisir où dormir à l'appui de la carte des métros.

Affiliée à la Gare de Lyon, j'ai la chance d'avoir sous le coude la ligne 14, la plus rapide ligne de métro de la ville, qui me permet de pouvoir traverser Paris en très peu de temps. Aussi, parmi les nombreux endroits où j'ai pu dormir dans la capitale, j'ai remarqué que le 9ème arrondissement offrait une des meilleures alternative point de vue rapport qualité prix. Arrondissement parmi les moins chers de la ville, il est plutôt facile d'accès, proche des grands monuments et bien desservi par les métros. L'air y vibre d'une jolie vie de quartier, on y croise les vrais parisiens dans leurs vies de tous les jours, mais aussi de beaux cafés et restaurants très stylés, ainsi que de petits points d'intérêt moins connus (Musée de la vie romantique, Musée Gustave Moreau).  

Une autre bonne alternative, dormir dans le 11ème arrondissement. Réputé lui aussi pour être parmi les arrondissements les moins chers de la ville, il jouit également d'une vie de quartier agréable à sentir. Arrondissement prisé des parisiens, les adresse food et bar y sont nombreuses et pleines de style, et les shops stylés y abondent, notamment autour de la rue de Charonne.


◆ Pour manger

Un de mes endroits préférés pour manger dans la ville, c'est la rue Sainte Anne, proche de l'Opéra. Mini quartier japonais, on trouve dans cette rue une multitude de vrais restaurants japonais (fréquentés par les japonais, très important pour juger de la qualité du lieu) souvent délicieux et peu chers. Cadre dépaysant.

Toujours dans le registre japonais, il y a les Matsuri, cette chaine de sushis bars (dans le 7ème, le 8ème mais aussi les 16ème et 17ème) avec les plats qui défilent sur un tapis roulant. Ambiance un peu chic, prix décents, le concept d'assiettes à attraper, aussi agréable que déroutant, vous fera probablement passer une bonne soirée.

Sinon, ce ne sont vraiment pas les bonnes adresses qui manquent dans la ville. Je vous renvoie à cet article-là, pour des idées d'adresses gourmandes. Pensez à oser pousser les portes des grands cafés réputés comme le Procope ou le Flore, qui offrent souvent des prix très raisonnables à savourer dans un cadre d'exception.


◆ Pour sortir




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Le Comptoir Général, bien sûr. Lieu alternatif assez vaste, comme on en trouve peu à Paris, à deux pas du Canal Saint Martin. La déco est à tomber, l'ambiance colonialiste y contraste avec ses aspects roots parfois déglingués, parfois chics. Avec une verrière végétale au centre qui fait office de fumoir, on y sert de fabuleux cocktails comme de la bonne cuisine du monde à prix peu onéreux. Victime de son succès (justifié), il faut parfois s'armer de patience pour pouvoir avoir son entrée, souvent au bout de longues minutes de queues sur le trottoir, surtout les soirs de week-end. 

J'aime aussi beaucoup le bar à cocktails Lockwood, bel endroit très design avec un étage inférieur sous de magnfiques voutes. Chic et cosy, la déco est soignée, l'ambiance speakeasy façon prohibition américaine, le climat branché-décontract et les cocktails sont à tomber... Si je n'ai passé que des soirées au Lockwood, il paraitrait que le lieu, qui a plus d'un tour dans son sac, se transforme en coffee shop de jour, où l'on peut déguster des délices au petit déjeuner, à la pause repas et au goûter. Pour finir, le Lockwood propose apparemment le meilleur appertivo de la ville. Bref, la formule de jour est à tester.

De mon côté, la prochaine fois je testerai les cocktails de l'Hôtel Meurice.





A   F A I R E   L A   P R O C H A I N E   F O I S

- les passages couverts
- la fondation Louis Vuitton
- le jardin d'acclimatation et les serres d'Auteuil
- le musée Rodin
- me lever trop tôt pour prendre en photo le lever du soleil
- trouver un bon spot photo pour le coucher du soleil
- un verre à l'hôtel Meurice



P I N T E R E S T 
A épingler pour garder de côté


1 commentaire

  1. Voilà une belle et grande déclaration d'amour à Paris ! C'est vrai que Paris est une chance, en dépit de tout ce qui peut être souvent lourd au quotidien : la foule, les transports bondés, la pollution, le prix de l'immobilier etc. Mais Paris a tant d'atouts qu'on ne peut jamais lui en vouloir bien longtemps. ;-)

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