Printemps 2019. Une fois de plus, je me suis laissée tenter par un court séjour parisien. Cette ville, je l'aime d'amour. Ce qui n'est pas courant, pour une marseillaise.
Je connais plutôt Paris en hiver. Paris en été aussi, et parfois en automne. Mais pas vraiment Paris au printemps.
Je ne suis pas particulièrement sensible aux charmes du printemps. Ma saison à moi est et restera à jamais l'hiver. Mais cette fois-ci j'ai aimé découvrir Paris sous un jour plus léger, plus fleuri.
En vrac, quelques idées pour un séjour printanier à Paris.
Le magnifique Musée Jacquemart André
Un de mes musées préférés de la ville avec le Musée d'Orsay. Je l'ai souvent arpenté, et pourtant je reste toujours béate devant la beauté de ce musée. Installé au coeur d'un hôtel particulier parisien, avec ses jolies salles et son sublime jardin d'hiver, ces murs offrent toujours de forts instants de volupté.
| Mais le Musée Jacquemart André c'est aussi et surtout d'inoubliables expositions de qualité deux fois par an gérées par Culturespaces, label qui a déjà hautement fait ses preuves dans ces choix et les moyens accordés pour proposer au public ces expositions toujours passionnantes.
Ce coup-ci, j'ai voulu voir l'expo Hammershøi, le maitre de la peinture danoise. Ce fut pour moi une révélation, une commotion visuelle, un choc esthétique : bref un coup de coeur monumental. J'invite les lecteurs de ces lignes à venir lire l'article que j'y ai consacré ici.
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Les cerisiers en fleur du Parc de Sceaux
Encore un lieu dont j'avais beaucoup entendu parler et que je ne connaissais pas. Peut-être est-ce le temps clément qui m'a guidée aux portes de Paris pour aller profiter des attributs printaniers d'une belle journée ensoleillée. Mi avril, j'étais pile dans les derniers retranchements de la floraison des cerisiers. Et comme le spectacle s'annonçait photogénique j'ai profité de l'incroyable timming pour me lancer à l'assaut du Parc de Sceaux.
Le Parc de Sceaux se trouve hors les murs de Paris, non loin de l'aéroport d'Orly. 25 min en RER du centre ville. Je suis donc descendu à l'arrêt qui portait son nom et au prix de dix minutes de marche, j'entrais dans le parc par la porte Est, ayant vaguement entendu que j'allais au devant d'un petit Versailles.
J'ai d'abord été décontenancée par les alentours du Parc. Banlieue chic résidentielle aux architectures soignées, j'ai peu eu l'impression d'être en France. J'ai tout de suite pensé aux abords des Kew Garden londoniens, où flottait la même étrange sensation hors du temps. La différence étant que j'étais la seule à marcher dans des rues fantômes, faisant naitre de curieux sentiments en moi.
Le Parc de Sceaux est un immense labyrinthe. J'ai du m'aider de Google Maps pour me guider dans ses différentes ailes. Le temps est radieux, les parisiens sont en vacances, les enfants courent sur l'herbe verte. Les distances sont immenses. Les arbres sont taillés à la française, quelques bâtissent surgissent dans le paysage. De quoi se plaignent les parisiens ? On n'en a pas, des parcs comme ça chez nous. On n'a pas l'élégance à la française à portée de main par chez nous.
| Je fais route vers le Bosquet Noir, où se situent les cerisiers en fleurs.
Le paysage est magnifique. D'instinct, des images de peintures impressionnistes se glissent dans mes yeux. Je suis frappée par la beauté de la lumière. Et puis, tout au bout, dans un recoin caché, un petit accès qui mène dans une clairière où j'aperçois les cerisiers. Mais rien ne me prépare à ce spectacle. Ils sont des dizaines et des dizaines, alignés, tous fleuris. J'en tombe bouche bée.
La floraison est à son apogée. Les branches des arbres ploient sous le poids des fleurs, offrant des rideaux dignes de ceux des saules pleureurs à ceux qui partagent un moment de dolce vita, adossés à leurs troncs. Et ils sont très nombreux, difficile de prendre des photos. Parisiens en vacancces avec les enfants, touristes asiatiques, bloggueurs modes, insta-girls, photographes, mariées chinoises venues faire ses photos du "plus beau jour de sa vie en Europe".
Ce week-end (le dernier du mois de Mars) aura lieu le Hanami. Aller observer les fleurs de cerisiers au Parc de Sceaux vaut largement le temps perdu dans les transports. Moi qui avait peur de me couper ma précieuse après-midi parisienne, je n'ai pas regretté un seul instant la balade extramuros. Les cerisiers du Parc de Sceaux sont habituellement en fleur de début Mars jusqu'à fin Avril ! |
Les jolies façades de la rue Crémieux
Plébiscitée partout sur instagram et chez les fashionistas, je ne m'étais pour ma part jamais intéressée à cette rue. Et si Crémieux est le Notting Hill français grand bien lui fasse mais moi, l'impératrice du noir, je ne suis pas une afficionada des couleurs pastels. La rue Crémieux a pourtant l'avantage de se situer à deux pas (je pèse mes mots, 3 min de marche montre en main) de la gare de Lyon, je n'ai donc pas pu m'empêcher d'aller y faire un tour. Et oh surprise, ils avaient tous raison. La rue vaut vraiment le coup d'oeil. Très jolie et horriblement atypique, j'ai adoré me promener sur ces petits mètres au quasi lever du soleil.
| Crémieux est une explosion de couleurs particulièrement harmonieuses. Rue pavée et peu fréquentée, enclave entre deux boulevards, elle donne un effet d'alcôve, d'oasis de calme urbain particulièrement surprenante. Chaque petite maison est soignée, joliment décorée, ornée de plantes. J'ai trouvé qu'on y ressentait aussi cet attachement, cette fierté parisienne au travers de ses ornements. Et qu'en même temps, on a pas l'impression d'être à Paris en marchant dans la rue Crémieux.
Il est de notoriété publique que les résidents en ont marre de voir défiler les touristes et instagrammeurs aux portes de chez eux. Aussi, j'ai essayé de me faire toute petite avec mon appareil photo tandis que les résidents claquaient leurs portes pour aller travailler. Cerise sur le gâteau, un chat est venu se loger sur mes photos pour leur donner plus de charme. Bref, une balade simple, atypique et idéale, et qui plus est parfaite pour qui se demande comment meubler sa visite avant de reprendre son train.
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Beauté des passages couverts
Une institution parisienne dont j'étais complètement passée à côté jusqu'à présent. J'ai donc profité d'une après midi nuageuse/pluvieuse pour partir à l'assaut des passages couvert de Paris.
Ce fut un échec. Malheureusement, un bon nombre de passages étaient en cours de restauration. Exit donc l'émerveillement et les belles photos.
Difficile de tous les arpenter d'un seul trait. Paris compte plus d'une vingtaine de passages couverts disséminés dans toute la ville. A eux seuls, ils mériteraient probablement plus d'une journée de visite et je ne dispose que d'une après-midi. |
J'avais en tête un itinéraire précis glané aux hasards de l'internet. La balade commençait aux jardins du Palais Royal et s'achevait vers les Grands Boulevards, du côté de Cadet. Galerie Vivienne/ Galerie Colbert/ Passage des Panoramas / Passage Jouffroy / Passage Verdeau.
Et pour ne rien arranger, Google Maps n'est pas très coopératif dans les passages couverts. On sent bien qu'il n'est pas très à l'aise et donc peu fiable, ce qui n'est pas très commode pour le voyageur.
A refaire une prochaine fois, donc. En mieux organisée. |
"La lune" au grand Palais
Une très chouette expo dans la lignée des grandes expos proposées par le Grand Palais. Une fois de plus, il ne s'agit pas de la quasi-annuelle grande expo dans la verrière (que je rate à chaque fois) mais d'une annexe dans une des ailes du Grand Palais. La thématique de la lune, qui fascine les plus occultes d'entre nous, est abordée sous le prisme scientifique, symbolique et artistique. J'ai beaucoup aimé ce mélange des genres. On contemple plus qu'on apprend : une jolie plongée-réflexion sur la lune qui plaira aux plus rêveurs d'entre nous. J'invite les lecteurs de ces lignes à venir lire l'article que j'y ai consacré ici.
Les jardins du Palais Royal
Encore un endroit que je méconnaissais complètement. Un joli havre de paix derrière les colonnes de Buren, avec des bancs à messages.
La balade est courte mais il y a quelque chose de particulièrement plaisant dans les jardins du Palais Royal. Peut-être le calme, peut-être les fleurs. Ou l'harmonie de son architecture en alignement.
| On y croise plutôt des parisiens venus lire sur un banc, des lycéens en pause dans leurs revisions.
Au bord de sa fontaine, avec ses chaises de jardins similaires à celle du Luxembourg et des Tuileries, j'ai savouré un instant de paix en plein centre ville des plus agréables.
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Au lendemain de l'incendie de Notre Dame
Je suis arrivée à Paris tandis qu'un incendie se déclarait à Notre Dame. Emoi dans le train, les passagers discutent entre eux. J'arrive à la gare, un brasier rougeoyant embrase la cathédrale tandis que médusé, le monde entier assiste, le coeur serré, à la chute de la flèche. Agitation dans la ville. De nombreux parisiens sont venus observer, impuissants, les larmes aux yeux, les ravages des flammes. Dans le hall de l'hôtel, l'info tourne en boucle à la TV et de nombreux clients sont rassemblés sur les canapés, le regard anxieux et le silence grave sur les lèvres, touristes et déplacements pro confondus. Sur les réseaux sociaux, colère et hommages défilent, éclipsant totalement la nouvelle du jour : le retour de la dernière saison de Game of Thrones. On apprend que le feu est maitrisé juste avant d'aller se coucher.
Le lendemain, tout le monde ne parle que de ça dans la ville. Barmans, passants, visiteurs, chacun semble essayer de comprendre l'ampleur des dégâts tandis que les journaux s'impriment et les infos relatives à la reconstruction font froid dans le dos. Bonne nouvelle dans l'air : Pinault et Arnault s'engagent à mettre la main au porte monnaie et débloquent des sommes astronomiques pour Notre Dame. Ça rassure un peu.
| 18h, je décide d'aller voir de mes yeux les dégâts du feu. Je me doute que je ne serai pas la seule, mais je n'imagine pas une seule seconde la cohue qui se masse sur les quais dès l'hôtel de ville pour apercevoir la silhouette de Notre Dame de Paris. Les parisiens se sont déplacés nombreux, arborent des mines de désastre, prennent des photos, contemplent silencieusement la pierre noircie de la cathédrale. L'atmosphère est lourde, grave et sérieuse. L'accès à l'île de la cité est fermé. J'essaye de contourner, et marche vers l'île Saint Louis. La foule de têtes devant mon objectif ne me permet pas d'observer paisiblement le triste spectacle. Mais je sens une sorte de communion dans la rue, du même type que la cohésion nationale aux lendemains des attentats du 13 novembre.
De face, Notre Dame demeure inchangée. On ignorerait qu'un incendie eut lieu qu'on ne s'en apercevrait pas. De derrière, la si jolie façade gothique de la cathédrale est littéralement pulvérisée et ça fait mal au coeur. Mes larmes ont coulé. Frustration totale. Culpabilité aussi. Je me suis rarement promenée de ce côté-là. Et quand je l'avais fait, je n'avais pas pris la peine de prendre des photos, ayant tenu ce monument comme acquis et connu par coeur. Quel regret. Je ne m'étais pas vraiment intéressée à Notre Dame lors de mes deux dernières virées parisiennes, en me disant "la prochaine fois". Idiote. Comme quoi, il faut saisir chaque opportunité dans la vie, avant qu'il ne soit trop tard. Je serai donc bien plus vieille la prochaine fois que j'aurais l'occasion de poser devant une photo à l'arrière de Notre Dame.
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En coupant par Montmartre
Pour aller plus vite, j'ai voulu couper par Montmartre, le quartier le plus bucolique de la ville, histoire aussi de m'imprégner de son parfum printanier. Cette fois-ci pas de Sacré Coeur ni de Place des Tertres. Habituée à descendre côté Anvers ou Abesses, j'ai préféré débuter ma course par les innombrables escaliers de la station Lamark Caulaincourt. Un peu plus loin, j'ai rejoint la place Dalida depuis laquelle la vue est toujours aussi jolie jusqu'à la maison rose.
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En cette fin de mercredi après-midi de vacances scolaires, touristes et parisiens étaient nombreux dans les rues et sur mes photos (les bâtards). En remontant la rue, je suis tombée sur le fameux vignoble de Montmartre (qui n'était pas beau à regarder en cette saison). Puis j'ai descendus escaliers, squares et ruelles tous aussi beaux les uns que les autres pour finalement me cheminer vers la station Blanche, croisant sur mon passage le très fameux Moulin de la Galette !
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Le toit terrasse du printemps Haussman
Un lieu sublime dont j'avais beaucoup entendu parler mais que je n'avais jamais pensé à gravir. Le printemps Haussmann, les galeries Lafayette, j'y fais passe régulièrement lors de mes séjours à Paris, souvent pour y admirer les vitrines thématiques des périodes de Noël.
Cette fois-ci, j'ai osé prendre le courage de saluer les portiers et de m'enfiler dans l'ascenseur pour le 9ème étage. Sur le toit, une vue à couper le souffle sur la ville. A deux pas de l'opéra, le panorama donne sur la beauté de ses toits, dont on ne se lasse pas des détails dorés.
De l'autre côté, au loin, on aperçoit le Sacré Coeur et la butte Montmartre. Bien sûr en contrebas, la vie parisienne et la beauté de ses toits gris. Sous cette perspective, l'oeil comprend mieux le sens du terme "percée haussmanienne" et très sincèrement, la ville a rarement été aussi belle.
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Au sommet de ce rooftop, un café / restaurant, le Perruche. J'espérais y prendre un petit déjeuner et y fumer une cigarette, mais je suis venue trop tôt. Ils ne sont pas encore ouverts. Frustration extrême, je n'ai pas le temps d'attendre.
Ils ont néanmoins la gentillesse de me laisser déambuler à ma guise pour prendre quelques photos. Une chose est sûre, lors de mon prochain passage à Paris, je retournerai y prendre un divin café ou même un déjeuner : l'adresse est très clairement un des incontournables de la capitale.
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Q U A T R E L I B R A I R I E S Q U I V A L E N T L E C O U P :
- la Librairie Galignani Sous les arcades de la rue Rivoli, voisine du salon de thé Angelina, la librairie Galignani propose un large choix de livres depuis le 19ème siècle. Fondée par une famille d'imprimeurs vénitiens, son décor avec de lourdes étagères en bois sombre qui montent jusqu'au plafond et du parquet ciré au sol en font un de ces lieux magiques que l'on a bien du mal à quitter. J'y ai trouvé un grand choix de livres en anglais et de ses très belles éditions qu'on ne trouve pas chez le livre francophone. On y croise aussi un nombre impressionnant de très beaux livres consacrés à l'Art, l'Histoire, la Mode et le Design.
224 rue de Rivoli 75001
- la Llibrairie Delamain Gallimard, la plus vieille librairie de Paris, fondée en 1700 rachetée par Gallimard en 1986. Institution parisienne, elle a été fréquentée par nombre de personnalités comme Colette qui s'y est rendue toute sa vie ou encore de nombreux chefs d'état qui viennent y faire leurs emplettes aux côtés de leurs garde du corps. Outre sa très jolie devanture et le prestige de son emplacement, on y trouve de très belles cartes postales et une ecclectique sélection de livres du contemporrain au classique.
155 rue St Honoré 75001
- la Librairie du passage jolie petite librairie spécialisée Beaux-Arts, nichée au coeur du passage Jouffroy. Neuf et occasion, odeurs de vieux livres au rendez-vous. Un paradis pour les chineurs à la recherche d'un beau livre d'art à petit prix.
39 passage Jouffroy
- la Librairie book-off librairie d'occasion à la sortie du métro Ledru Rollin ou presque. Parfaite pour tous les chineurs, les étagères débordent de petits prix, on ne sait plus où donner de la tête.
90 rue du Faubourg Saint-Antoine 75012
T R O I S A R T I S T E S D E C O U V E R T S :
Aliosha Gouverneur
Jeune illustrateur parisien, au style fin et aux thématiques royalo-fantastiques rencontré au dos d'une carte postale à la Maison du Roy, sublime boutique du Passage Joffroy avec lequel il a collaboré.
Michel Delacroix
Peintre français dont le travail se centre exclusivement autour des vues de Paris. Découvert sur une carte postale de la librairie Delamain, je ne le connaissais pas et j'ai été sincèrement happée par son relief flat design particulièrement esthétique.
Leon Spilliaert
Peintre belge découvert sur les présentoirs de la librairie Galignani. Attirée par ce livre que je me suis empressée de feuilleter, j'ai découvert un travail subtilement esthétique et moderne aux teintes sombres comme je les adore.
mais aussi
T R O I S P E I N T R E S I M P R E S S I O N I S T E S D A N O I S
Hammershøi
Coup de foudre absolu pour ce peintre dont j'ai vraiment aimé déambuler au coeur du travail lors de l'exposition que le musée Jacquemart-André lui a consacré. Simple, épuré, magnifiquement poétique, j'ai adoré la froideur doublée d'une certaine chaleur de ses intérieurs qu'un magnifique jeu de lumière sait mettre en valeur. Mélancolique à souhait, comme j'adore.
Holsøe
Contemporain et ami d'Hammershoi, il se situe dans la même mouvance. Ses oeuvres sont essentiellement des intérieurs plutôt baroques et élégants au coeur desquelles circule quelque chose de joyeux, figé dans le temps et tourné vers l'extérieur là Hammershøi se tourne clairement vers l'intérieur.
Ilsted
Lui aussi contemporain et ami d'Hammershøi, il est même également son beau-frère. Le peintre, également connu pour ses intérieur, aime davantage à immortaliser des scènes plus que des sentiments. Ses tableaux, qui ont en eux quelque chose de flamand, évoquent le calme, la contemplation et semblent raconter des histoires connues d'eux seuls.
Q U E L Q U E S B O N S S P O T S O Ù S E P O S E R :
- Shandika, la bonne adresse food du séjour. Un petit restaurant sri lankais avec des formules du midi a 12€. Une cuisine saine, gouteuse et inhabituelle dans un cadre atypique ! 6 rue Léopold Bellan 75002
- Le pont-passerelle Solferino, idéal pour se poser quelques minutes, avec vue sur la Seine, sur la quiétude de ses petits bancs, entre le Musée d'Orsay et le jardin des Tuileries.
- L'annexe, un bistro-bar de quartier, en face du Musée de la vie romantique. Le gérant, pince sans rire très parisien est adorable et j'ai adoré y savourer un thé sencha Comptoirs Richard en rechargeant mon téléphone (en direct liaison skype avec ma copine à New-York) 15, rue Chaptal 75009
- Les jardins du Palais Royal peu fréquenté, avec les mêmes chaises que celles des tuileries, très fleuri et plein de quiétude : une volupté devant la fontaine.
- Le pain quotidien une enseigne cachée au creux d'un passage couvert, intimiste et mystérieux aux airs d'alcôve, avec à la carte les bonnes recettes de la chaine belge qui a déjà lourdement fait ses preuves 5 Rue des Petits Champs, 75001 Paris
- Perruche, jardin d'altitude le restaurant-bar sur le rooftop du Printemps Haussman, avec vue panoramique sur les toits de la ville. Un cadre d'exception.
Printemps de l'homme, 9ème étage, 2 rue du Havre Paris
A F A I R E L A P R O C H A I N E F O I S :
- le musée de montmartre
- le passage de l'homme
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